Faire du VTT quand on est une femme ?

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Mesdames, le VTT n’est pas qu’un sport d’hommes et il est temps de faire sauter 🧨️ 2-3 clichés !

Le VTT est de plus en plus populaire auprès du public féminin. Mais il est important de prendre en compte certaines spécificités pour une expérience réussie (et de faire le tri entre les éléments importants à prendre en compte et…ce qui n’est que du marketing).

La morphologie squelettique 👩🦴️

N’en déplaise à certains discours féministes : les femmes et les hommes ont une morphologie différente. Ah bon ? 🤡

Elles ont généralement :

  • une taille plus fine,
  • un bassin plus large,
  • un buste souvent plus haut que la partie inférieure, ce qui donne des jambes légèrement plus petites

Cela doit donc être pris en compte pour le choix du vélo, la position à adapter pendant la pratique du sport et les risques de blessures.

Un vélo 🚲 spécifique

Les vélos conçus pour les femmes ont donc un réel intérêt et ne sont pas un argument marketing.

Ils sont conçus pour s’adapter à la morphologie des femmes, et donc assurer une pratique du VTT en toute sécurité, en limitant le risque de blessures.

Ces vélos ont généralement un cadre plus petit, une selle plus large et des poignées plus courtes.

Essayez un VTT homme pour sentir la différence, et vous comprendrez tout de suite !

L’assise 💺

Les fabricants de selles ont des produits spécifiques adaptés à la morphologie féminine.

La selle doit être large et confortable, avec les appuis situés aux bons endroits. Il est possible de réaliser une étude posturale dans certains magasins de vélo afin de choisir le produit idéal.

Par exemple, le fabricant Selle Italia produit plusieurs selles adaptées en fonction de la distance intertrochantérique, le diamètre des cuisses et l’angle de rotation du pelvis.

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On ne va pas paraphraser l’excellente méthode décrite par le site Pile-Poil, allez voir directement sur leur site.

Le cuissard

Il existe des cuissards spécifiques pour les femmes. Ces cuissards sont conçus pour épouser la morphologie féminine et pour offrir un bon confort.

Comme pour les hommes, ils sont également équipés d'une couche de mousse/gel qui permet d'amortir les chocs et une peau de chamois sans couture pour réduire les frottements.

On évitera les cuissards à bretelles compliqués à enlever lorsqu’il faut aller au petit coin en pleine nature 🌳.

Rappel : Afin d’éviter les frottements, il est déconseillé de porter des sous-vêtements avec un cuissard. Ou alors pour celles qui n'envisagent pas cette solution de se munir de culotte sans coutures.

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Le maintien de la poitrine

A VTT, la poitrine peut être sujette à des mouvements brusques, ce qui peut être source d'inconfort et de douleurs. Pour éviter cela, ne pas porter de soutien gorge, mais plutôt privilégier une brassière avec les caractéristiques suivantes :

  • Elle doit être à votre taille et bien ajustée. Trop petite elle pourrait vous comprimer et gêner votre respiration 🫁.
  • Avec des bretelles en croix dans le dos pour éviter que celles-ci ne tombent sur les épaules et avec un bon maintien et bien renforcé au niveau des bonnets.
  • Choisir une brassière à enfiler par la tête ou alors avec une fermeture à agrafes devant. Les fermetures derrière peuvent blesser le dos lorsque l'on porte un sac à dos d'hydratation (type Camelbak).

La brassière doit être bien ajustée. Pour choisir, le mieux est d’essayer et… de bouger ! La brassière doit apporter le meilleur maintien possible (eh oui, avec tous les microchocs que subit le corps à VTT, autant être maintenue, sinon c’est vite désagréable !).

Certaines brassières sont également conçues pour évacuer facilement la transpiration, ce qui est un plus pour le confort.

Comment choisir sa brassière ?

La poitrine n’étant pas un muscle, elle est posée sur les pectoraux et le thorax, maintenue par la peau et des ligaments fragiles. Lors d’une activité physique, ils sont soumis aux chocs et au phénomène de rebond. C’est pourquoi il est primordial de choisir un maintien adapté, quel que soit la taille de poitrine ou l’âge.

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1. Avoir un produit à sa taille !

7 femmes sur 10 ne connaissent pas leur véritable taille de poitrine 😳. Une taille adaptée à la poitrine et la morphologie est indispensable pour un bon maintien et éviter toute source de blessure.

2. Avoir un maintien adapté

D’une intensité moyenne à très forte, chaque femme peut trouver un sous-vêtement adapté à son activité sportive, à sa taille de poitrine, sans armature, et avec un maintien uniforme sur la totalité de la poitrine.

3. Avoir une sensation de confort 😊

Le confort est essentiel pour ne pas gêner l’activité physique. Les tissus utilisés doivent être doux et permettre une bonne thermorégulation. Les fibres utilisées doivent avoir une élasticité qui permet un retour sur la poitrine permettant de réduire l’effet de rebond sans pour autant comprimer. Les produits doivent envelopper sans écraser la poitrine, et se comporter comme une seconde peau.

À savoir :

  • ❌ Pratiquer avec un soutien-gorge du quotidien (ayant une armature) provoque des blessures et abîme les tissus de la poitrine .
  • Le mouvement de la poitrine en action provoque rebond vertical et horizontal variant jusqu’à 10cm. Avec un maintien adapté, la variation sera au maximum de 2 cm.
  • Lors de l’essayage, il est possible de se sentir serrée 🥴️ et c’est normal ! Un soutien-gorge du quotidien « soutien », mais pour le sport il s’agit de maintenir la poitrine le plus horizontalement et verticalement possible tout en respectant les mouvements de la cage thoracique.

Plusieurs femmes recommandent le modèle Virtuosity de la marque Zsport 🇫🇷.

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Pratiquer le VTT en période de menstruations

Heureusement, il n’y a aucune contre-indication sur le sujet. Chacune connaît son corps et sait ce qui est faisable 🌹.

En période de règles, comme pour toute activité sportive, il est important de s'hydrater régulièrement et de faire des pauses fréquentes.

À noter que certaines études (Huang, W., Chiu, P. C., & Ho, C. H.) ont montré que le sport peut atténuer la douleur des règles. Bien sûr, cela dépend de chacune, mais il ne faut pas voir le sport, et en particulier le VTT, comme incompatible lors de cette période.

Si vous débutez ou vous n’avez jamais fait de VTT

Vous pouvez consulter notre article sur les 5 erreurs à ne pas commettre lorsque l’on est un VTTiste débutant.

Renforcer la confiance en soi 🤠

Si vous n’avez jamais pratiqué le VTT, commencez par des sentiers adaptés aux débutants et progressez à votre propre rythme. Pratiquez régulièrement sur des terrains variés pour développer vos compétences techniques.

Participez à des cours ou des stages d'apprentissage encadrés par des professionnels pour renforcer votre confiance en vous et apprendre les bonnes techniques de pilotage.

Comme pour toute activité sportive, entraînez-vous régulièrement pour renforcer votre endurance et votre puissance musculaire. Intégrez des exercices de renforcement spécifiques aux muscles sollicités lors du VTT, tels que les jambiers, les dorsaux et les abdominaux.

Travaillez également votre cardio 🫀 pour améliorer votre capacité à soutenir l'effort. Commencez par des sorties de courte durée et augmentez progressivement la distance et l'intensité.

Créer son réseau de femmes VTTistes 🧘‍♀️

Le VTT peut être une activité solitaire, mais le soutien d'autres cyclistes femmes peut être précieux pour surmonter les défis et partager des expériences. Cela aide aussi à dépasser le côté un peu testostéroné 💪 de certains milieux à majorité masculine.

Il existe des groupes de VTT féminins ou mixtes dans la plupart des régions pour rencontrer d'autres passionnées et bénéficier du soutien et des conseils de cyclistes expérimentées. Les groupes sur les réseaux sociaux sont un bon moyen pour cela.

Participez à des événements et des sorties en groupe pour élargir votre réseau et partager des moments conviviaux sur les sentiers.

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Marie-Pierre nous dit :

Quand j'ai commencé en club (seule fille), il y avait les "machos" qui avaient du mal à accepter une femme dans leur groupe de sport viril et les "bienveillants" qui m' ont donné des conseils pour progresser surtout en descente et ça, c'était top 😜. Dans les randos aussi, j'ai retrouvé les "machos" qui te doublent en te disant "casse-toi" 😡. Heureusement ils ne sont pas nombreux et on est de plus en plus de filles. Les choses évoluent dans le bon sens !

Marion nous dit :

Je ne pratique pas le VTT en club, mais avec des amis. Je suis la seule femme dans le groupe. Au début, j’entendais quelques clichés. Du genre « On va faire une sortie plus courte si tu es là » ou « Sur le parcours, il y a une grosse montée, tu pourras pousser le vélo et on t’attendra, vas-y tranquille ». Devinez qui a attendu les autres en haut… 😏 C’était surtout de la maladresse de leur part. Le pire, ça a été lorsque je suis allée dans un magasin spécialisé pour acheter un short. Le vendeur m’a dit : « On n’a que peu de femmes qui font du VTT, donc on n’a qu’un modèle. Il est rose du coup. » Du coup… 😫 J’ai fait demi-tour!

La technique en descente et la maîtrise du freinage

La descente est parfois un facteur de stress 😰. La technique de descente et la maîtrise du freinage sont des compétences essentielles en VTT.

Entraînez-vous à maîtriser la position de descente (position de corps en arrière, genoux fléchis) et l'utilisation des freins. Pratiquez sur des terrains variés pour développer votre compréhension des différentes surfaces et des réactions de votre vélo. Regardez des tutoriels en ligne, participez à des ateliers ou demandez l'aide d'un entraîneur pour améliorer votre technique.

Il n’y a pas de honte à avoir à descendre du vélo et passer une difficulté tranquillement plutôt que de risquer la chute !

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Si vous roulez seule

La mécanique 🔧

À VTT, le risque d’ennui mécanique est assez courant. La plupart du temps il suffit de connaître quelques petites réparations et le tour est joué.😙

A minima savoir :

  • Réparer une roue crevée,
  • Réparer une chaîne cassée,
  • Lubrifier la transmission,
  • Changer les plaquettes de frein.

Il y a des dizaines de cours sur le sujet sur internet qui permettent de se débrouiller pour partir sereinement.

L’orientation 🧭️

Le VTT ce n’est pas comme le vélo de route : Il n’y a que peu de panneaux indicateurs et s’engager sur un chemin ne mène pas forcément à Rome.

Savoir où l’on va et où l’on est est crucial pour éviter de faire demi-tour ou de se trouver dans une galère à porter le vélo.

Préparer son itinéraire, lire une carte ou naviguer avec un GPS… on en parle sur UtagawaVTT, vous devriez trouver votre bonheur sur le forum ou le blog.

A défaut, faire un parcours balisé ou que l’on connaît bien car on s’est déjà fait guider dessus.

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Crédits 📸 : Zsport, Sqlab, Selle Italia

Remerciements : Merci à Marie-Pierre, Marion, Maïlys, Cécile, Carine et Véronique pour leurs expériences, leur relectures et leur intelligence non artificielle 😘.

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