4 techniques pour éviter de se blesser en cas de chute à VTT

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Chaque VTTiste prend des risques lorsqu'il monte sur la selle. Or, revenir blessé d’une rando n’est pas la meilleure manière de profiter à fond de son activité favorite.

Bien que tomber fasse partie des risques les plus courants à VTT (avec l'absorption de zoométéores 🦟), il existe des techniques pour réduire les risques de blessures.

Voici quatre astuces qui peuvent être mises en pratique par tout le monde afin de diminuer les conséquences d'un rendez-vous malheureux et non sollicité avec la croute terrestre et ce qui la jonche.

C'est parti !

Faire du renforcement musculaire

squats

Certes, développer sa force musculaire n’est pas aussi motivant que d’aller rouler en forêt 🌳 à VTT. Pourtant entretenir sa force musculaire régulièrement est un gage de sérénité pour le pratiquant VTT : cela permet d'améliorer la proprioception pour garantir un meilleur équilibre et donne au VTTiste un meilleur contrôle de son vélo. Le renforcement musculaire, en développant le volume des muscles, permet de protéger le squelette 🦴 en cas de chute et ainsi diminue le risque de fracture. Il n'est pas question de devenir un bodybuilder pour arriver à ce résultat, mais des séances de musculation 💪 orientées VTT seront les bienvenues.

Retrouvez 8 exercices de renforcement musculaire pour le VTT.

Apprendre à tomber

Personne n’aime chuter et se faire mal. Oui, personne. À VTT, la probabilité de tomber est assez élevée, et lorsque cela arrive, la manière dont vous appréhendez la chute peut faire toute la différence. En général LA première chose à apprendre c’est de ne pas se raidir. Il faut rester souple. Oui, c’est contre-intuitif, et plus facile à dire qu’à faire 🤨; Avoir le corps détendu lors de l’impact va permettre de mieux absorber l’onde de choc et ne pas transmettre toute l’énergie aux os et potentiellement générer une fracture (il vaut mieux un gros hématome qu’un gros hématome ET une fracture).

La campagne de la Mountain Bikers Foundation résume bien les actions à faire et ne pas faire en cas de chute :

MBF apprendre à chuter]

Restez dans votre zone de confort 🛋️

passportes-du-soleil

Chaque parcours VTT comporte des zones qui peuvent impressionner, des zones techniques où l'on ne se sent pas, ou l'on passe plus grâce à la chance 🍀 qu’à la technique ou au talent. Souvent même, lorsque l’on se force à passer, les résultats ne sont pas top. Quelque soit la raison qui vous pousse : vos partenaires de sortie ou simplement votre ego, ne vous laissez pas aspirer dans la spirale 😵‍ qui va vous mener de manière quasi certaine à la chute. Vous ne serez pas "un gros nul" si vous ne le faites pas. Gardez à l'esprit que le VTT doit rester un plaisir 😍. Si vous voulez progresser, faites-le à votre rythme, sur une courbe de progression qui VOUS est adaptée (et pas à celle des autres VTTistes avec qui vous roulez).

Roulez avec des protections

protections DH

Plus aucun VTTiste amateur ne met en cause l’intérêt pour le port du casque (heureusement !). Les protections n’empêchent pas les blessures, mais elles aident à en réduire la gravité. Au-delà du port du casque et des gants, pensez à protéger vos coudes et vos genoux à minima lorsque vous savez que vous aller attaquer un parcours technique. Si vous pratiquez du VTT engagé 🪖 (enduro, DH) , un gilet avec protection dorsale et un short avec protections sont obligatoires largement bienvenus en cas d’accident. Les fabricants sont de plus en plus ingénieux pour sortir des produits qui protègent bien et qui gênent de moins en moins (bonne ventilation, matériaux légers, protections souples avec d’excellentes propriétés absorbantes). Vous pouvez consulter notre dossier sur les protections dorsales.

Le risque nul n’existe pas

Le risque de chute et de blessure sera toujours présent chaque fois que vous monterez sur votre VTT. Il faut l’accepter et prendre ses dispositions pour en mitiger les effets 😊. Comme dans toute gestion des risques, c’est une combinaison entre probabilité et impact lorsque celui-ci se produit. Dans le cas du VTT, la probabilité de tomber est inhérente à la pratique : elle est élevée, on le sait. Il reste à réduire l’impact, et vous pouvez vous servir des recommandations de cet article pour y arriver.

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